1. Les composants des écosystèmes
- Définition d’un écosystème.
Un écosystème est un endroit dans lequel les êtres vivants vivent ensemble et dépendent les uns des autres pour survivre.
- Les composants des écosystèmes. Il en existe trois :
1) Le milieu physique : c’est le lieu où vivent les êtres vivants. Les caractéristiques du milieu physique déterminent le type d’écosystème. Par exemple, l’eau douce fait qu’il existe des écosystèmes comme les rivières ou les lacs.
2) Les êtres vivants qui habitent dans l’écosystème.
3) Les relations entre le milieu physique et les êtres vivants.
- Le milieu physique.
Les caractéristiques du milieu physique peuvent être : l’eau, le sol ; l’altitude, le relief, la température, l’humidité, la lumière. Elles déterminent le type d’écosystème et les êtres vivants qui font partie de celui-ci. Nous pouvons distinguer deux grands groupes d’écosystèmes :
- Les écosystèmes aquatiques. Le principal composant de ces écosystèmes est l’eau ; elle peut être douce ou salée. La température de l’eau, la transparence et la quantité d’oxygène influent sur ces écosystèmes.
- Les écosystèmes terrestres. Le composant principal est le sol. La lumière, l’altitude, les précipitations ont une influence sur ces écosystèmes.
- Les êtres vivants.
Dans un même écosystème peuvent vivre des êtres vivants très divers. Par exemple, dans un bois peuvent vivre des lapins, des pins et des aigles. On peut regrouper ces êtres vivants sous différentes formes :
- La population. Elle lie tous les êtres vivants d’une même espèce. Par exemple, dans un bois, les lapins forment une population, et les pins une autre population.
- La communauté. Elle regroupe les différentes populations d’un écosystème. Par exemple, la population des lapins et celle des pins forment une communauté.
2. Les relations entre les êtres vivants
Les types de relations.
Entre les êtres vivants il existe deux types de relations :
- Les relations intraspécifiques, c’est-à-dire les liens entre les êtres vivants d’une même espèce. Par exemple, les oursons entretiennent une relation intraspécifique avec leur mère.
- Les relations interspécifiques, c’est-à-dire les liens entre êtres vivants d’espèces différentes. Par exemple, les merles construisent leurs nids dans le lierre et se nourrissent de vers. Les merles entretiennent des relations interspécifiques avec le lierre, qui leur offre un abri, et avec les vers qui leur servent d’aliments.
Les chaînes alimentaires.
C’est une façon de représenter les relations alimentaires entre les différents êtres vivants.
Le premier maillon de la chaîne est généralement une plante, parce qu’elle fabrique elle même ses aliments.
Le deuxième maillon est habituellement un animal herbivore, parce qu’il mange des plantes.
Les maillons suivants sont des animaux carnivores ou omnivores (ils mangent d’autres animaux).
Les maillons des chaînes alimentaires.
1. Les producteurs. Ce sont les êtres vivants capables de produire leur propre aliment, comme les plantes et les algues (ils fabriquent leur nourriture par la photosynthèse).
2. Les consommateurs primaires. Ce sont les animaux herbivores, qui mangent les producteurs.
3. Les consommateurs secondaires. Ce sont les animaux carnivores et omnivores, qui se nourrissent des consommateurs primaires.
4. Les décomposeurs. Ce sont les êtres vivants qui se nourrissent des restes, des excréments d’autres vivants, des feuilles mortes. Exemple : les bactéries, les champignons.
1. Les types d’écosystèmes
On peut classer les écosystèmes en deux grands groupes : les écosystèmes naturels et les écosystèmes humanisés.
Les écosystèmes naturels. Ils sont de deux sortes : les écosystèmes naturels terrestres et les écosystèmes naturels aquatiques.
- Les écosystèmes terrestres. Dans ceux-ci, les producteurs sont les plantes. Les facteurs les plus importants sont la température et l’eau de pluie. Exemples d’écosystèmes terrestres :
Le bois tempéré. La température est basse en hiver, douce en été, et les pluies sont modérées. La végétation est caduque, et beaucoup d’animaux sont migrateurs.
La forêt. La température est haute et les pluies abondantes ; les arbres sont très hauts et il ya a une grande variété d’êtres vivants.
La savane. Il fait chaud le jour et froid la nuit ; il ne pleut pas souvent, sauf à une période de l’année où les pluies sont torrentielles. Il y a beaucoup d’herbes et d’arbres isolés.
Le désert froid. Les températures sont très basses et il y a de la neige. Très peu de végétation pousse et les animaux ont une épaisse couche de graisse pour se protéger du froid.
Le désert chaud. Il fait très chaud le jour et très froid la nuit ; il ne pleut presque jamais, il y a très peu de végétation et les animaux survivent presque sans eau.
- Les écosystèmes aquatiques. Dans ceux-ci, les producteurs sont les algues et les plantes aquatiques. Les principaux facteurs qui caractérisent ces écosystèmes sont : la température, la présence ou absence de sel et l’oxygène de l’eau. Ils sont de deux sortes :
Les écosystèmes d’eau douce (rivières, lacs, fleuves)
Les écosystèmes d’eau salée (mers, océans)
Les écosystèmes humanisés. Les êtres humains créent des écosystèmes. Les principaux sont:
Les villes et les villages. Ce sont les lieux où vivent en général les êtres humains. Dans les villes et villages, il y a des constructions (exemples : routes, bâtiments) et des êtres vivants. (exemples: chats, chiens, pigeons)
Les cultures. Ce sont des terrains dans lesquels les humains plantent des végétaux.
Les prés sont des cultures qui permettent au bétail de paître. Les pâturages sont des bois de chênes, ils servent au pâturage ou à l’agriculture.
1. Les changements dans les écosystèmes
Les changements dans les écosystèmes peuvent être naturels ou provoqués par les êtres humains ; parfois ils sont bénéfiques, parfois nuisibles.
Les changements naturels : l’équilibre écologique.
Les écosystèmes changent au cours du temps :
- Selon les saisons. Par exemple, dans un bois, au printemps les arbres ont beaucoup de feuilles, les plantes ont beaucoup de fleurs et beaucoup d’animaux naissent. En automne, les arbres perdent leurs feuilles et beaucoup d’animaux hibernent.
- Les écosystèmes changent aussi au cours des années. Les arbres sont plus grands et leurs troncs plus larges. Mais après plusieurs années, l’écosystème ne change pratiquement plus : on dit qu’il a atteint son équilibre écologique.
Les actions humaines bénéfiques:
- La conservation des espaces naturels, comme les parcs naturels ou les réserves de biosphère.
- La protection d’espèces comme l’interdiction de la chasse
- La reforestation (planter des arbres)
- Le recyclage des déchets (traitement de matériaux tels que le plastique, les piles, les huiles)
Les actions humaines nuisibles :
- Les incendies, qui détruisent les arbres.
- La déforestation, qui consiste à couper des arbres pour créer des cultures ou pour obtenir du bois.
- L’exploitation incontrôlée des terres pour extraire du sable pour les constructions.
- L’assèchement de cours d’eau pour construire des bâtiments pour créer des cultures.
- L’installation de décharges illégales qui contaminent le sol et l’eau.
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